lundi 22 décembre 2008

Petit hanami pour les fêtes de fin d'année

Mea culpa: Je ne suis guère venu ici ces derniers temps (ni non plus sur les blogs de mes amis que j'ai enfin mis en lien) mais je travaille d'arrache-pied, notamment sur des projets d'installations et d'expositions très divers et en divers lieux de France et d'ailleurs pour l'année qui vient. Entre deux dossiers, je m'accorde quand même un peu de peinture dont en voici un petit échantillon (j'ai abandonné provisoirement les projets de grands "portraits-constellation" par manque de temps mais ce n'est que remis à plus tard).

Je vous signale aussi qu'une très dense conversation anime un très ancien sujet: ("Note d'intention": http://magnetjl.blogspot.com/2007/08/note-dintention.html )

mardi 21 octobre 2008

Une et quarante-deux chaises

Voici donc l’état le plus récent de ce « work in progress » entamé il y a environ 4 ans (un fragment de cette chaise a séjourné au fond d’un bassin pendant 1 an et un autre a été enterré pendant presque 3 ans), œuvre qui appartient à la série des « objets dérisoires » (avec le « tourniquet » que vous pourrez voir sur mon site) et qui fait référence directement à la fameuse « One and three chairs » de Joseph KOSUTH de 1965

http://en.wikipedia.org/wiki/One_and_Three_Chairs

http://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/kosuth/uneettroischaises.htm

http://www.cnac-gp.fr/education/ressources/ENS-ArtConcept/image03.htm

La chaise, objet symbolique s’il en est, évoquant confort, sécurité et stabilité, m’apparaissait comme l’objet idéal pour porter un regard mi-amusé mi-angoissé sur la destinée, le hasard, en bref tout ce qui est instable et imprévisible et que j’essaie d’appréhender, notamment au travers des « partitions », série commencée en 1999 et qui, au départ, étaient uniquement noires, grises, rouges et or, ceci pour tenter de donner une équivalence plastique à la répartition des richesses, de la misère et de la violence dans le monde.
Chaque fragment de cette chaise sera en effet l’évocation d’une destinée possible de l’objet : Brûlé, brisé, scié, perdu, relégué dans un grenier poussiéreux, relooké, reverni ou repeint de toutes les nuances possibles…

Je pense avoir terminé cette oeuvre d'ici un an environ.

lundi 15 septembre 2008

Nouvelles petites ombres

Et attendant de m'attaquer vraiment à de plus ambitieux projets (pour l'instant, je tourne autour, comme pour apprivoiser la bête à affronter.) , j'ai réalisé dernièrement une série assez importante de petites "ombres", oeuvres de très petit format (5 cm de coté pour les plus petites) qui jouent avec la fugacité de la lumière, rendant l'image non plus fractionnée mais fuyante, insaisissable, inachevée dans la forme et dans le temps...

lundi 4 août 2008

Mauvaises graines

Voici donc quelques images de ma toute dernière installation, visible pendant les 3 jours (j'ai toujours préféré que mes installations soient éphémères mais là, j'ai battu un record !) du festival "Les rencontres des arts" de Mers-sur-Indre en plein coeur du pays de Georges Sand, à quelques km de la mare au diable.
Je suis globalement très satisfait du résultat et visiblement ce fut aussi le cas des quelques 3000 visiteurs du festival dont je garderai un excellent souvenirl.
Cette installation "Mauvaises graines" est donc comme je l'expliquais dans le précédent message, une anamorphose, d'où la chaise en contrebas de l'installation, chaise de laquelle les spectateurs, une fois assis, pouvaient voir le champ de coquelicots.
Le temps a été idéal, avec une légère brise qui agitait harmonieusement les semis. Je regrette simplement de n'avoir pas filmé l'ensemble de la pièce, ce qui aurait permis à tous de comprendre comment "fonctionnait" cette oeuvre. Mais je vais me rettraper bientôt car je compte reprendre cette installation dans une version différente, en effet, j'ai choisi de garder le coté droit volontairement destructuré pour rester dans l'esprit de rebellion que j'ai cherché à insufler à cette pièce.
Bientôt je compte vous montrer quelques visions personnelles de ce travail par des visiteurs mieux équipés que moi en matériel photographique...

jeudi 10 juillet 2008

Avant-projet

Une fois n’est pas coutume, je vous livre quelques images d’une installation en cours de réalisation. Ce projet s’appellera « Mauvaises graines » et sera installée au festival « Les rencontres des arts » de Mers-sur-Indre dans une semaine environ en plus d’une exposition de plusieurs toiles récentes (http://www.rencontresdesarts.com/)
Je suis très heureux, d’une part de réaliser ma première anamorphose (je la vois d’ailleurs comme un hommage au travail de Georges ROUSSE dont nous avons parlé précédemment et que j’admire depuis longtemps : http://www.georgesrousse.com/) et d’autre part de réaliser ma première installation en plein air.
Il s'agira d'une oeuvre ludique à plusieurs titres: Jeu de mot d'abord dans le titre, en rapport avec "l'enfance de l'art" , un clin d’œil à l'esprit rebelle et sauvage qu'il y a en chacun d'entre nous et qui est à l'origine de toute oeuvre d'art.
Jeu de regard ensuite puisqu'il s'agira d'une anamorphose dont le point de vue se situera vers l'entrée de l'école, là où arrivera le public du festival.
Jeu de piste aussi car je disposerai les semis de graines de façon à ce qu'elles mènent à l'entrée de l'école, endroit où justement on remet dans le droit chemin ces graines sauvages... Il y aura enfin un jeu avec l'échelle puisque les fleurs seront disproportionnées, accentuant le coté ludique et enfantin de la pièce.
Voici donc une petite partie de cette future installation.

mercredi 21 mai 2008

Quelques souvenirs de l'exposition

Voici enfin, après avoir été quelque peu absent de la toile, des photos de l'exposition: "Le jardin des sentiments". J'espère qu'elle permettront à ceux qui n'ont pu s'y rendre d'apprécier cette exposition printanière...
Je travaille actuellement sur une nouvelle installation(probablement une nouvelle version de "l'arbre invisible") et une autre exposition pour cet été dans l'ouest de la France.
Bonne visite à tous !

mercredi 2 avril 2008

Pour fêter le printemps nouveau...

... Quelques nouvelles fleurs du jardin qui figureront à l'exposition: "Le jardin des sentiments" qui sera visible à la galerie "Les vergers de l'art", 14 rue du Perche à Paris (3ème) du 7 au 17 mai (vernissage le mardi 6).
Du 13 au 17 sera organisée une "semaine des sentiments" dont je vous reparlerai plus tard.

mardi 25 mars 2008

Le "Marteau en mille morceaux" suite et fin

Voici donc, puisque d'autres textes dont venus étoffer la première série de commentaires, un petit texte que j'avais écris quelques temps après avoir réalisé cette oeuvre, quelque peu influencé par l'ouvrage que je venais juste de lire, à savoir: "Le corps de l'oeuvre" de Didier Anzieu... Maintenant, amusez-vous à le comparer avec les divers commentaires postés à l'époque (2007), c'est assez interressant...

TENTATIVE DE RESTITUTION DU PROCESSUS CREATIF.

SANS TITRE (Marteau N°1)Février 2006(24 x 18 cm) - Verre et impression numérique sur papier.

Même s’il s’agit d’une gageure et d’un exercice hautement périlleux, je vais tenter de mettre en mots le processus créatif d’une de mes oeuvres, depuis ses origines jusqu’ à la réalisation…
Je précise que je ne procède pas toujours de cette façon là, les moyens et les motivations qui mènent de l’expérience au ressenti, du ressenti à l’expression et de l’expression au résultat final empruntent souvent des chemins beaucoup plus sinueux…

J’ai choisi comme sujet d’étude, le nouveau travail que je viens d’achever ce matin même. Il m’a paru relativement aisé d’en cerner les contours et la « surface cachée de l’iceberg ».
Il s’agit d’une œuvre de petit format (24 x 18 cm) présentée dans le sens de la hauteur.
Elle est composée d’une image photographique retouchée de plusieurs manières à l’aide d’un logiciel infographique. Cette image représente un marteau au manche rouge vu de coté et posé sur un sol de béton grisâtre. La simplicité de cette image est contrebalancée par un fractionnement double : Une des deux épaisseurs de verre au dessus de l’image est en effet brisée par son centre, apparemment par un coup violent d’un instrument contondant, comme un marteau. La photo du marteau est elle-même découpée selon les lignes du verre brisé, créant un effet assez étrange, comme si le papier photo avait été brisé lui-même par le même coup violent, ou comme si c’était le marteau lui-même qui avait été brisé (peut-être par son propre coup ?). Chaque partie de l’image photographique est retravaillée d’une façon différente, avec parfois des couleurs inversées (manche bleu-vert par endroits) ce qui permet de briser la monotonie et la simplicité de l’image de départ. L’image est présentée plein cadre, entourée d’un cadre de plastique noir brillant, habitude que l’on trouve souvent dans mes travaux et que j’explique par une volonté de « faire » un effet de vitrail, mais avec la distance ironique que lui confère le plastique, matériau trivial s’il en est.


Commençons par le titre , qui n’en est pas un : « Sans titre (marteau N°1) ». Il s’agit d’une volonté appuyée de ne pas emmener le spectateur dans une direction précise et de le laisser totalement libre de toute interprétation, la force et la simplicité du propos devant se suffire à elle-même…
Si je me penche à présent sur l’origine de cette œuvre, ce qui en a motivé l’essence, je vais remonter à deux périodes de ma vie personnelle : L’enfance, présente dans mon travail de multiples façons et une période de crise (de « brisure ») qui s’est déroulée quelques temps avant la réalisation de l’œuvre et dont l’un des faits le plus symbolique est une fracture du pouce droit ayant entraîné l’impossibilité pour moi d’utiliser ma main droite, c'est-à-dire mon outil de travail N°1 pendant plus de 3 mois. Quand au rapport avec l’enfance, il s’agit aussi d’un acte qui symbolise un ressenti global : J’avais cette habitude, pour faire passer ma colère et ma frustration d’aller dans des décharges en plein air bordant mon village, d’y chercher des bouteilles de verre et, malgré toutes les mises en gardes de mes compagnons, pourtant pas en reste de « bêtises », de les briser violemment les unes contre les autres en les tenant par le col, acte désespéré, stupide, dangereux, inconscient ou « suicidaire » comme l’on voudra, mais en tout cas chargé d’énergie brute…

Tout ceci concerne la « matière première inconsciente » de l’œuvre, ce que je suis allé puiser dans des actes et des ressentis non dirigés par la raison, la culture et la réflexion.
Pour ce qui concerne cette partie-là : Réfléchie, élaborée et chargée de références à la culture, elle se partage en plusieurs strates :

Tout d’abord la place de ce travail au sein de ma production artistique : Elle est assez évidente et ne nécessite pas de longs développements. Ce travail suit de près un « autoportrait brisé » qui jouait sur les mêmes ressorts : Référence à l’art du vitrail, à Marcel DUCHAMP, au cubisme, entre autres. Toutes ces références ne sont pas forcément conscientes lors de la réalisation de l’œuvre, ce qui m’intéresse dans l’œuvre de chacun de ces artistes ou courants ou pratiques artistiques est assimilé depuis longtemps, de telle façon que je fais référence sans chercher à… Cela s’impose tout seul, même si en arriver là à été très long et à été en partie à l’origine de mon abandon de l’école des Beaux-arts au bout de la quatrième année, c'est-à-dire juste avant le diplôme…

Quant au « sens » que j’ai cherché à insuffler à ce travail (bien que l’image me soit apparue dans la tête AVANT sa signification, il y a toujours cet aller-retour du « ventre au cerveau et du cerveau au ventre», ou plutôt du ressenti au raisonné, je sens et j’analyse ce que je ressens ; J’analyse quelque chose et cet acte d’analyse provoque en moi des sensations… Les deux doivent idéalement aller de pair, c’est à mon sens ce qui fait qu’une idée mérite qu’on la réalise…) ce sens est à rattacher à mes lectures sur l’holocauste et la banalisation de la violence (Annah ARENDT, Primo-Levi entre autres…) et tourne autour de ce qui est devenu quasi une obsession pour moi : L’image du bourreau : Qui est le bourreau, qui peut potentiellement le devenir, qui l’est consciemment ou non ? Ceci étant parfaitement cohérent avec les deux sensations « non raisonnées » citées plus haut qui m’ont habité, je me devais de faire une œuvre très simple est très directe, en rapport avec la simplicité et la cohérence de ces données.
L’image du marteau, celui-là même que j’ai choisi pour « expulser » ma colère et ma frustration en brisant des sous-verre de porte photo, après que j’ai eu retrouvé l’usage de ma main droite, s’est imposé d’emblée…

Je compte beaucoup sur l’impact potentiel que possède ce travail pour « accrocher » le spectateur sans artifice de virtuosité ou de séduction chromatique. Un sous-verre brisé accroché au mur, même si la première réaction de nombreuses personnes sera sans doute « Tiens, l’artiste ne s’est même pas rendu compte qu’un sous-verre était brisé ! » devrait réussir à attirer l’attention. Ensuite, il devrait être amené assez naturellement, en fonction de son vécu à se poser une série de questions qui iront, je l’espère du moins, au-delà de considérations techniques du genre : « Mais comment est-ce que ça tient ? Comment a-t-il fait ça ? »
Qui a brisé le verre censé protéger la photo ? L’objet sur la photo lui-même ? Ce même objet ne ce serait-il pas lui-même brisé, ou est-ce le verre qui l’aurait coupé ainsi ? Qui est le bourreau et qui est la victime ? Autant de questions que j’espère amener les spectateurs à se poser, même si j’espère surtout qu’ils s’en poseront d’autres plus en rapport avec leur culture, leur vécu et leur propre ressenti…


Quant à l’ordre de réalisation, il est assez complexe, une œuvre en devenir passe souvent par des flashes, des réminiscences, des sortes de prémonitions, souvent relayées par la réflexion, qu’elle soit technique (« comment réaliser ça concrètement ?»), historique (« Qui aurait bien pu réaliser quelque chose d’avoisinant ? ») ou « scénique » (« Comment montrer sans montrer, faire comprendre sans annihiler toute autre forme d’interprétation ? Etc.)
Le temps de réalisation est sans doute bien que ça puisse paraître contradictoire et surprenant, la donnée la moins facilement analysable du processus. On me demande souvent le temps que je passe sur telle ou telle œuvre, ceci sans doute dû à leur aspect complexe, riche et parfois très détaillé.
Le temps qu’on passe n’est pas quantifiable, des mois, des années de réflexion autour d’une seule idée, des recherches plus ou moins « souterraines », des mois de maturation, des brouillons avortés, des difficultés d’ordre technique à résoudre mentalement… et puis le « déclic » qui va faire que parfois, en quelques jours, voire en quelques heures dans le cas notamment d’un petit format (certaines de mes toiles de grand format ont nécessités plusieurs mois de travail…), l’œuvre va apparaître.

Je pourrai dire encore d’autres choses sur ce processus, si j’étais philosophe de formation ou spécialiste en psychologie, mais ce n’est pas le cas, loin s’en faut… Il s’agit juste d’un témoignage « à chaud » que j’ai essayé de rendre de la façon la plus précise possible. Peut-être « beaucoup de bruit pour rien »…

dimanche 16 mars 2008

Yaël TAUTAVEL sur scène

Ce week-end, j'ai assisté à la première représentation (je vous tiendrai au courant pour les suivantes) de la pièce "Yaël Tautavel" au théatre de Cusset (o3) par la troupe Réglisse-Menthe Théatre et j'ai eu le plaisir de découvrir les décors sur lesquels j'avais travaillé cet hiver (après quelques ultimes retouches) enfin montés et mis en scène.
J'ai pu rencontrer et parler avec l'auteur qui a dissipé mes doutes sur le fait de savoir si j'avais su respecter l'esprit de sa pièce. ( Pièce que je conseille à tous, de 7 à 777 ans, comme "Fréderic" dans le sujet suivant...)
Voici donc quelques images toutes "chaudes"...

mercredi 27 février 2008

Petite question toute bête...

Juste comme ça...
C'est quoi l'art pour vous ?
Quelle serait votre définition personnelle ?
Ou alors une citation qui l'illustrerait, comme par exemple: "L'art c'est ce qui rend la vie plus interressante que l'art" (Robert Filliou)
Juste comme ça...

mercredi 6 février 2008

Gentil coquelicot, mesdames...

FLEURS # 5 (Coquelicot)
(Acrylique sur papier marouflé sur toile – 100 x 80 cm) – Janvier 2008.

J’ai pensé qu’il serait amusant pour vous de suivre la réalisation d’une de mes œuvres. On me pose souvent la question de la technique employée et j’ai décidé de vous offrir un petit exemple (en attendant de pouvoir inclure des vidéos sur le site) .
Le principe de base de mes partitions (bien qu’il ait varié par rapport aux débuts puisque j’avais choisi de travailler sur l’idée de hasard et donc je n’avais presque aucune idée de ce que pourrais donner l’ensemble et dans la même logique, je ne retouchais jamais mes tableaux une fois collés) est de considérer chaque morceau de papier (pas forcément carré) comme un tableau lui-même, avec une forme esquissée au départ et la couleur qui vient ensuite s’appliquer de différentes façons plus ou moins libres. Mes petits morceaux de papier sont donc rangés au sol et je peux repartir les nuances de couleurs sans perdre de vue l’ensemble, comme n’importe quelle composition picturale, les hasards et accidents étant tout aussi présents…
Je travaille en général sur une table (bien encombrée comme vous pouvez le constater) et l’avantage de cette méthode est que je peux travailler presque partout, ce qui est très pratique…
Ensuite je maroufle les papiers sur la toile, puis reprend parfois des petits détails, essayant de garder l’impression d’ensemble et choisissant parfois d’en laisser subsister quelques uns « ratés » qui apportent un « plus » à l’ensemble.
Une fois la toile marouflée, je m’éloigne en général de quelques pas sans la regarder (C’est un moment très fort, évitez donc de me téléphoner à ce moment-là…De toutes façons, je ne répondrai pas…) , ce qui me permet lorsque je me retourne, de découvrir un tableau inconnu, bien que très familier (je peux parfois passer des semaines, voire des mois sur une seule partition), sur lequel je peux déjà avoir un certain recul et une première impression …

Celle que m’a laissé ce tableau à ce moment a été : Légèreté et transparence, ce qui m’a étonné car je l’ai peins avec une matière très épaisse, cherchant la sensualité, quelque chose d’instinctif. Je l’ai par la suite un peu retouché, essayant de garder intacte cette impression première…


PS : Vous noterez que dorénavant je dispose les photos les plus récentes en haut du blog, comme, je crois, c’est logique…

vendredi 1 février 2008

Le site internet !

Après bientôt deux ans de tergiversations diverses et grâce à l'aide providentielle d'un ami, j'ai enfin le plaisir de vous présenter le site internet qui va servir de vitrine à mon travail... Certes il est assez basique et il y a encore des petites retouches à faire (vos remarques pour l'améliorer sont d'ailleurs les bienvenues), notamment l'affichage à l'écran, si vous n'avez pas la chance d'avoir un grand écran...
Mais en tout cas, il est enfin là et à la question mille fois posée: "Avez-vous/As-tu un site internet?" Je pourrai enfin répondre "Oui". Ca va me changer...

http://www.magnetjl.com

Prochainement: Le premier coquelicot et son élaboration en images... J'en profiterai pour modifier quelque peu le contenu de ce blog.

Bonne visite !

samedi 26 janvier 2008

Yaël TAUTAVEL

Voici un petit détail (4 mètres sur 3 tout de même...) de ce gros chantier qui m'a bien occupé en cette fin d'année 2007: Les décors de la pièce "Yaël Tautavel" de Stéphane Jaubertie, une pièce aux accents "Boris Vianesques" (c'est ma vision personnelle) dont le résumé serait un peu long à faire ici (vous pourrez le trouver ici, entre autres: http://www.aneth.net/sel_texte_list_fich.php?IdTexte=5040)
La pièce se déroule en grande partie dans l'atelier d'un peintre animalier avec des références à l'art pariétal, sachant que l'action est censée se dérouler dans un futur indeterminé...
J'ai donc choisi de méler le passé, sous la forme de cette citation d'un taureau de Lascaux et ce qui pour moi est le futur, c'est à dire une vision fragmentée, multiple, éclatée du réel.
J'ajoute que j'ai pris beaucoup de plaisir à "retrouver" mon ancienne façon de peindre, très gestuelle. Comme une forme d'auto-parodie finalement.

mercredi 16 janvier 2008

Facade inside

Voici donc enfin la dernière partie de ce projet de longue haleine (près de deux ans entre la conception et l'installation de la dernière partie).
Il me faudrait un objectif grand angle pour tenter de montrer l'intégralité de ce travail ô combien difficile à photographier... En attendant que j'en achète un et que j'arrive à faire cette photo délicate, vous aurez l'oeuvre en trois parties séparées...

Voici ces 60 toiles au grand complet... 60 toiles, comme un clin d'oeil au génial "Grand canyon" de David HOCKNEY qui m'a pas mal influencé pour ce travail, même si l'effet recherché n'est pas le même. Je vous joins d'ailleurs un lien (je ne sais pas si ça va fonctionner ou non) vers une page internet assez bien faite sur le sujet.
http://davidhockney.online.fr/abiggergrand.htm

J'ai pris beaucoup de plaisir à réaliser ce travail, notamment parce que j'ai retrouvé la sensation oubliée depuis plus de 10 ans de peindre à même la toile (et non plus sur papier) et j'ai la sensation que le plaisir est partagé par les personnes qui m'ont commandé cette oeuvre...