Après tous ces questionnements et décisions d’ordre théorique, j’en suis arrivé au stade de la peinture. Je peins séparément chaque plaque, qui sera ensuite percée pour la suspension et numérotée de façon la plus discrète possible (je suis obligé d’une manière générale d’utiliser énormément la numérotation dans mon travail)
Le principe de cette œuvre ( d'où en partie son titre d'arbre "invisible" ) est que seul ce qui est vide (donc invisible) est peint et que ce qui est visible dans la réalité est ici manquant et en creux. Une peinture en « négatif », en quelque sorte…
Concernant les aspects purement techniques de cette œuvre, je peins sur des plaques de styroglass (plus léger et moins fragile que le verre mais plus proche de la transparence du verre que le plexiglas.) avec une laque Glycéro brillante qui m’intéresse pour sa fluidité et son potentiel de translucidité (lorsque les plaques passent devant une source de lumière, cela crée des nuances très intéressantes), contrairement aux « ombres », qui sont peintes avec de l’émail à froid sur verre.
C’est un travail assez long et minutieux mais qui me change très agréablement des immenses surfaces rouges des « Mauvaises graines ».
Ceci dit prochain « arbre invisible » sera certainement beaucoup grand, j’ai déjà très envie de voir ce que ça pourrait donner avec des plaques plus grandes…
lundi 15 juin 2009
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3 commentaires:
Ça me rappelle le vieux temps où les photographes travaillaient sur plaques de verre.
Il y a un peu de ça, mon cher pinux... Désolé à tous de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt mais je viens tout juste de finir toutes les expos et installations et comme je vous le raconterai plus tard en détail, ça a été une tâche particulièrement prenante et ardue...
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